Pour affiner son analyse du Grand territoire, l’Agence a construit une nouvelle dataviz permettant de caractériser l’espace foncier.
Dans le cadre de son cycle d’études « itinéraire Grand territoire » lancé depuis 2021, l’Agence a décidé de travailler sur la thématique foncière. Le premier atelier consacré à ce sujet s’était attaché à étudier les impacts de la loi « Climat et résilience » – qui prévoit d’atteindre le zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050 – sur les dynamiques de développement.
Face à cet enjeu de sobriété sans précédent, l’Agence avait besoin de se doter d’un outil capable de restituer les caractéristiques des fonciers urbanisés à l’échelle communale, intercommunale et du Grand territoire.
S’appuyant sur le millésime 2021 des fichiers fonciers et sur le MUE (mode d’usage de l’espace), elle a donc développé une dataviz spécifique pour :
- Caractériser les tissus bâtis (morphologie urbaine, densité, domanialité et vocations).
- Recenser les typologies de logements, dont les éléments vacants et dégradés.
- Objectiver les possibilités de densification et d’intensification des tissus bâtis existants par le repérage des dents creuses et du potentiel divisible.
Pour permettre une analyse encore plus fine, l’Agence a décidé de répertorier les enveloppes résidentielles principales du territoire. Les bourgs principaux et les hameaux structurants ont donc été scrupuleusement cartographiés, faisant apparaître 675 espaces urbanisés répartis sur les 274 communes.
+ d’infos : Les données de ce tableau de bord interactif peuvent sensiblement différer de ceux du MUE puisque ces deux outils ne sont pas construits à partir des mêmes indicateurs. Alors que le MUE repose sur l’interprétation d’orthophotographies de l’IGN et les évolutions des usages du sol, cette dataviz s’appuie sur l’analyse des fichiers fonciers, nécessairement moins précise.