Editorial : L’un des points forts de la 32e rencontre des agences d’urbanisme est d’avoir donné une large place au savoir-faire des agences en consacrant une demi-journée à des « ateliers métiers ». Nouveauté de l’édition 2011, ces ateliers étaient conçus comme des temps d’échanges techniques entre praticiens des agences, des collectivités, des services de l’État et d’autres partenaires de la ville autour de l’évolution des métiers, des pratiques et des compétences de l’ingénierie urbaine.
Nous avons voulu qu’un de ces ateliers soit consacré aux observatoires des agences d’urbanisme car cette compétence est au coeur de nos missions mais aussi parce que nous pensons que le champ et les modalités de l’observation urbaine nécessitent aujourd’hui une remise en question.
Les enjeux sont devant nous : l’observation urbaine saura-t-elle gagner en précision tout en s’ouvrant à des territoires de plus en plus périphériques ? Comment s’adaptera-t-elle à la révolution numérique et à l’exigence d’une information plus immédiate ? Entre la santé, la recherche, les nouvelles technologies, quels sont les nouveaux champs de connaissance à investir dans les années à venir ? Quelle place doivent occuper les agences face à la multiplicité d’acteurs et d’outils qui se développent dans le champ de l’observation ? Les échanges ont parfaitement témoigné des enjeux actuels.
L’atelier Observatoires a mobilisé un large public issu de 26 agences d’urbanisme ; huit collectivités territoriales, services et agences de l’État ; et d’autres organismes (bureaux d’études, agences étrangères, universités…). Nous les remercions pour la qualité qu’ils ont donnée aux échanges que nous avons tenté de restituer dans ce document.
