résumé d’éditeur :
Un relatif consensus émerge sur la nécessité d’intégrer les individus dans les projets d’aménagement et sur cette transformation dans la représentation du citoyen-habitant-usager et dans le rôle de l’individu comme « partie prenante » du territoire (et plus seulement, comme bénéficiaire ou consommateur passif). Pourtant un décalage reste de mise entre les discours et leur concrétisation – décalage qui contribue à exacerber attentes et frustrations, au sein d’une société civile dont les capacités d’organisation montent par ailleurs en puissance. Mode essentiel du dialogue entre décideurs et citoyens, la concertation autour des politiques publiques et des projets urbains ne semble plus à la mesure de l’enjeu. Dorénavant, il faut inverser le regard pour considérer l’ensemble des acteurs du territoire – institutionnels, économiques, associatifs ou particuliers -, comme autant de ressources et de moteurs pour son développement. Cette reconfiguration des rôles ne va pas de soi. Elle impose de revisiter les bases communes de réflexion et d’action collective. Les agences d’urbanisme disposent d’une longue et solide expérience du « faire avec » les institutions, mais aussi la sphère économique. Désormais, elles contribuent à la construction d’un savoir-faire professionnel, susceptible de faciliter l’émergence d’un « faire avec » les individus – usagers, habitants et citoyens.